Cette situation, explique l’institution pilotée par le gouverneur Tiémoko Meyliet KONE, s’explique par l’assouplissement des mesures de restrictions prises par les Etats pour contenir la propagation de Covid-19, ainsi que des retombées des efforts de soutien des Etats et de la Bceao. En effet, argue-t-elle, le taux de croissance des activités hors secteurs primaire et administrations s’établirait à+1,8% après une réalisation de +4,1% en juin 2020.
A l’en croire, la hausse de l’activité dans les secteurs susvisés a été atténuée par la poursuite du repli au niveau des bâtiments et travaux publics (-3,5% contre -3,6%) et la baisse intervenue au niveau de l’intermédiaire financière (-4,2% contre +2,7%). Aussi, la Bceao indique que les performances, d’un mois à l’autre, sont localisées au Bénin (+9,6% contre +2,0%), au Togo (+4,7% contre +5,5%), au Burkina (+3,1% contre +5,4%) et en Guinée-Bissau (+0,1% contre -3,0%).Elle souligne tout de même que les baisses notées au Mali (-6,8% contre +9,4%), au Sénégal (-5,3% contre +4,8%), au Niger (-0,7% contre +3,3%) et en Côte d’Ivoire (-0,5% contre +14,0%) ont exercé un effet modérateur.
« Par rapport à la même période de l’année passée, les activités hors secteurs primaire et administrations baissent de 1,1% en juillet, après une réalisation de -1,7% en juin », martèle la banque centrale. Qui ajoute dans la foulée que sur les sept premiers mois de l’année, l’activité économique hors secteur primaire et administrations recule de 0,4% par rapport à la même période de l’année passée. « La hausse de 4,0% du premier trimestre n’a pas suffi pour compenser les baisses intervenues depuis l’apparition de la pandémie », conclut la « Note mensuelle de conjoncture économique de Juillet 2020 » de la Bceao.
Bassirou MBAYE